NUKU HIVA, le 07/09/2016 – Gérard Caballero, professeur de cuisine au Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement de Nuku Hiva, organise pour la première fois, un concours de cuisine, ouvert aux jeunes marquisiens de la 6ème à la seconde. Les équipes devront préparer des plats à base de thon et de légumes et les dresser dans quatre assiettes différentes. La table devra aussi être préparée, afin de proposer un beau produit. Une présélection est prévue le 17 octobre prochain. Ouverture des inscriptions, lundi.

Ce sera le premier concours culinaire organisé aux Marquises. Un challenge qui se fera en deux étapes : les présélections le 17 octobre, pour la grande finale prévue le 26 novembre, lors de la journée du patrimoine.

L’instigateur de ce concours est Gérard Caballero, professeur de cuisine au Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement (Cetad) de Nuku Hiva et meilleur ouvrier de France. Deux objectifs principaux sont ainsi mis en avant : "les élèves travailleront en binôme avec un de leurs parents et ce concours promouvra aussi les produits locaux, ce qui tombe bien avec la journée du patrimoine du 26 novembre", explique le professeur.

Le concours sera organisé uniquement pour les jeunes de la 6ème à la seconde. Le thème qui a été retenu par Gérard Caballero est le thon, "que ce soit rouge ou blanc, peu importe. Il faut qu’il y ait quatre tranches de thon cuisinées froides ou chaudes, avec trois garnitures à base de légumes. Une liste de légumes leur sera proposée avec des tomates, courgettes, concombre, salade, ‘uru… Ils utiliseront uniquement les produits qu’on leur donnera. Il y en aura 30 et ils utiliseront ce qu’ils voudront. Le thon, ils l’accommodent comme ils veulent."

Mais le travail ne s’arrêtera pas là, puisque les équipes devront aussi dresser "de belles tables, avec des nappes, des couverts… Ils décoreront comme ils le souhaitent. Ils prennent des photos des plats et de la table, ensuite, ils constitueront le dossier et le jury devra choisir quatre binômes pour la grande finale du 26 novembre."

Parmi les membres du jury, on retrouvera "une personne de l’Éducation, un membre de l’académie marquisienne, un artiste et une personne lambda", assure le professeur de cuisine. Gérard Caballero promet que le jury n’aura aucun lien avec les candidats.

S’il a décidé de mettre en place ce concours aux Marquises, c’est avant tout pour créer un challenge qui renforcera les liens entre les jeunes et leurs parents. "Je trouve que, comme en métropole, quand les jeunes, surtout les pré-adolescents, veulent voler de leurs propres ailes, et bien, ils oublient parfois que les parents peuvent être des personnes très importantes dans leur vie. Donc, j’ai envie de renforcer ces liens-là. Mais aussi le lien école-famille."

L’ouverture des inscriptions se fera lundi 12 septembre. Les élèves pourront retirer un dossier avec la conseillère pédagogique du collège de Taiohae. "C’est gratuit", prévient l’initiateur de l’événement. Les candidats découvriront aussi le règlement du concours ce jour là.. Et le conseil du professionnel est : "Que la cuisine soit belle et bonne et que la table soit belle à regarder, comme quand tu vas dans un restaurant, avec des fleurs et des décorations. Il faut que ce soit beau. Il faut surtout qu’ils s’amusent en famille et si l’école peut participer à cela, je serai le plus heureux des hommes."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti

A ce jeu, c’est le trio Yoann Hotellier, Cédric Wane et François Hermier qui, en 29m55s, a été les plus rapide collectivement.
 
Avec 25 équipes au départ dans la marina d’Arue, ce fut une belle journée qui accueillait ce triathlon un peu spécial où les 3 athlètes partent et arrivent ensemble. Et ce sont les deux équipes de KONATRI qui s’imposent au scratch devant l’équipe Espoir-Garçon du CNP.  La première équipe 100% féminine composée de Carine Soulon, Kiara Armour-Lazzari et Mathilde Soulon, termine 8ème au scratch en 37m38s. TM / Sport Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti

Ahmedabad, Inde | AFP | mercredi 07/09/2016 – La justice indienne a entendu mercredi une requête demandant l’interdiction du jeu phénomène Pokémon Go, au motif qu’il offense les végétariens en proposant des œufs virtuels en récompense.

La populaire application de réalité augmentée va à l’encontre des convictions d’hindous et de jaïns – dont certains ne consomment pas de viande, voire de produits d’origine animale -, a soutenu l’avocat Nachiket Dave devant un tribunal d’Ahmedabad, dans l’Etat occidental du Gujarat.

Les œufs, obtenus dans des portails appelés Pokéstops, contiennent des Pokémon à éclore. Pour ce faire, le joueur doit marcher un certain nombre de kilomètres.

Ces Pokéstops se superposent à la carte du monde réel, où ils sont disséminés un peu partout.

L’emplacement parfois incongru des portails a suscité de nombreuses polémiques. Une récente mise à jour les a enlevés des mémoriaux d’Hiroshima ou de l’Holocauste à Berlin.

En Inde, où l’application n’est pourtant pas encore officiellement téléchargeable, de nombreux Pokéstops sont situés notamment dans des temples. Or toute nourriture non-végétarienne est interdite dans ces enceintes sacrées.

"Offrir des œufs dans les temples, même dans le monde virtuel, est hautement discutable et équivaut à du blasphème", a déclaré Me Dave à l’AFP à l’issue de la brève audience.

La justice indienne doit maintenant demander aux gouvernements de l’Etat du Gujarat et de l’Inde, ainsi qu’aux concepteurs du jeu, de répondre à ces accusations.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti

Sydney, Australie | AFP | mercredi 06/09/2016 – Un avion de la compagnie malaisienne AirAsia X à destination de Kuala Lumpur a décollé de Sydney pour se retrouver à Melbourne car le pilote s’était trompé en entrant la longitude dans le système de navigation, a annoncé mercredi la sécurité aérienne.

L’Airbus A330-300 avait décollé le 10 mars 2015 de Sydney pour la Malaisie mais le contrôle aérien s’était alarmé de le voir partir dans la mauvaise direction, révèle une enquête du Bureau australien de la sécurité du transport (ATSB).

Les contrôleurs aériens ont prévenu l’équipage mais les tentatives pour remédier au problème ont conduit "à des dégradations supplémentaires du système de navigation, de même que du système de guidage et de contrôle de vol".

Le pilote, qui volait sur des A330 depuis 18 mois, a décidé de rentrer à Sydney mais le mauvais temps l’a contraint à se diriger en mode manuel sur Melbourne, où il a atterri sans encombres.

"L’ATSB a découvert qu’en configurant le système de guidage et de gestion de vol, le pilote a entré par inadvertance une longitude erronée pour l’appareil".

"Ceci a eu des conséquences négatives sur les systèmes de navigation à bord. Mais, en dépit de plusieurs possibilités de remarquer et de corriger l’erreur, elle n’a pas été décelée avant que l’appareil ne soit en vol et ne parte dans la mauvaise direction", poursuit l’ATSB.

L’équipage a tenté de corriger le tir, ce qui n’a fait qu’empirer la situation du fait d’une "charge de travail trop lourde" pour lui et de listes "limitées" de procédures à suivre.

La compagnie malaisienne à bas coût, filiale d’AirAsia spécialisée dans les long courriers, a depuis fait part de l’incident à tous ses pilotes et édité de nouvelles directives pour ses équipages.

AirAsia a connu son premier incident grave en décembre 2014 lorsqu’un avion s’était abîmé au large de l’Indonésie par mauvais temps, faisant 162 morts.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti

PAPEETE le 06 septembre 2016 – b[Tahiti Tourisme a exposé hier matin son plan de promotion de la Polynésie à l’international. Le maître mot de l’année 2017 : "Faire rêver le plus de monde possible" et les pousser à concrétiser leur rêve en passant par l’image.

]b

Tahiti Tourisme a présenté au ministre du Tourisme et aux prestataires la nouvelle campagne de promotion de la destination et les outils qu’il a prévu de mettre en place pour continuer de vendre la Polynésie française à l’international.

"Embrace the mana" est un succès. La campagne de promotion de la destination, lancée cette année, est un tel succès que Tahiti Tourisme est en train de déployer la vidéo en Chine et au Japon. Par ailleurs, la campagne a été traduite en neuf langues.

"Ce n’est plus seulement voir le mana, c’est vivre le mana"



Face à un tel succès, Tahiti Tourisme a présenté hier le deuxième volet de sa compagne qui vendra la Polynésie comme un tout. Après avoir vendu pendant des années Bora Bora et Moorea, la nouvelle politique de promotion de la destination promeut la Polynésie en général : la mer, les plages de sable blanc et les bungalows sur pilotis, mais aussi l’intérieur des terres, les danses, les chants et la culture polynésienne.

Dans ce deuxième volet, Tahiti Tourisme a choisi de suivre trois couples de touristes pendant leur découverte de la Polynésie. Au programme : détente, tourisme et expérience des us et coutumes locaux. "Ce n’est plus seulement voir le mana, c’est vivre le mana". Cette nouvelle campagne met en avant la population locale et la richesse du panel d’activités proposées sur le territoire. "Ce que nous montrons à travers ces vidéos c’est la diversité. La diversité de Tahiti et ses îles par ses activités, par les expériences qu’on peut proposer aux visiteurs, des moments partagés avec la population locale, c’est tout ce que nous pouvons montrer à travers la dualité. C’est un des axes principaux qu’on veut montrer, mais il y a aussi le mana, qui se véhicule pour le peuple et la culture polynésienne", explique Vaihere Lissant, directrice marketing et communication de Tahiti tourisme. "Cette campagne de communication nous permet de montrer que la destination est adaptée aux "i[honeymooners", mais qu’elle convient aussi aux aventuriers et à ceux qui recherchent un tourisme plus culturel. Nous devons agrandir notre assiette de cible, si nous voulons remplis nos objectifs et continuer de faire augmenter le nombre de touristes]i", indique Paul Sloan, directeur de Tahiti Tourisme, "nous voulons montrer que la Polynésie et une destination pour tous."

Tahiti Tourisme a opté pour un tournant dans sa communication. "Avec cette campagne, nous voulons promouvoir le peuple et la culture polynésienne. Vendre le produit ne suffit plus. Le bungalow sur l’eau, les plages de sable blanc on les trouve ailleurs. La question qu’on s’est posée c’est : qu’est-ce qui nous rend unique ? Ce qui nous rend unique c’est notre peuple, notre culture, notre accueil, notre générosité", Gina Bunton, directrice des opérations internationales de Tahiti Tourisme.

Une meilleure dispersion des décideurs



La stratégie de communication et de promotion de la destination passe aussi par une meilleure dispersion des visiteurs, une dispersion dans le temps et dans les hébergements. Cela permet de compenser la saturation des hôtels des destinations les plus demandées, "il faut convaincre les visiteurs d’aller dans d’autres îles que Bora Bora, Moorea, Rangiroa, Fakarava."

L’autre mission, dans ce sens-là, est la promotion des hébergements alternatifs à l’hôtellerie classée : "Nous devons convaincre les vendeurs de la destination de parler de la diversité d’hébergement et qu’on peut venir en Polynésie tout le temps. La Polynésie a une diversité de produit qu’il faut mettre en avant, L’hôtellerie internationale, des petits hôtels, pension de famille, de l’hébergement flottant, des meublés. Cette diversité nous permettrait aussi de cibler une nouvelle clientèle. L’objectif global est d’augmenter le nombre de touristes tout au long de l’année et la dépense touristique", explique Gina Bunton.

Cibler les "influencers"

Enfin, la promotion de la destination passera aussi par les réseaux sociaux : Instagram, Facebook, Twitter, Snapchat et les influenceurs. Tahiti tourisme va cibler les "influenceurs", blogueurs, stars, journalistes, photographes très actifs sur le web. Le but est d’arriver à leur faire parler de la destination, la photographier pour qu’ils fassent rêver un maximum de gens. Pour ce faire, les représentants de Tahiti Tourisme à l’étranger vont repérer les profils susceptibles de toucher un maximum de gens qui pourraient être intéressés par la destination.

Marie-Caroline Carrère

Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti