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Monthly Archives: septembre 2016
Surf junior – Championnats du monde ISA : La Roxy Girl Vahine Fierro devient vice-championne du monde
http://www.tahiti-infos.com/photo/art/default/10293692-16816320.jpg?v=1475016313
La délégation polynésienne de surf est revenue des championnats du monde ISA avec la 8e place sur 39 nations au classement général par équipe. C’est la surfeuse de Huahine Vahine Fierro qui obtient le meilleur résultat en ramenant un titre de vice-championne du monde ISA. C’est la France qui termine à la première place du classement par équipe. La délégation a été soutenue par la fédération tahitienne de surf et Air Tahiti Nui.
Les championnats du monde de surf organisés par l’international surfing association (ISA) sont des championnats du monde amateur et n’ont pas la répercussion des championnats du monde organisés par la world surf league (WSL), la ligue de surf professionnelle. L’élite du surf mondial junior n’y participe pas ou peu, trop occupée sur les compétitions de la WSL. Les titres de champion du monde ISA sont malgré tout prestigieux et la concurrence y est très rude. Cette année, la compétition s’est déroulée aux Açores, au large du Portugal.
On retiendra de ces championnats la belle médaille d’argent de la surfeuse de Huahine Vahine Fierro. La jeune fille avait obtenu une 7e place à San Diego l’année dernière, elle fait donc mieux cette année en devenant vice-championne du monde. Seulement deux surfeurs tahitiens ont obtenu la médaille d’or en junior, il s’agit de Vetea David en 1986 et de Tamaroa Mc Comb en 2008. David Dandois et Dominique Philippe les accompagnateurs peuvent donc être fiers du titre obtenu par Vahine Fierro dont nous avions fait le portrait en avril dernier.
On retiendra de ces championnats la belle médaille d’argent de la surfeuse de Huahine Vahine Fierro. La jeune fille avait obtenu une 7e place à San Diego l’année dernière, elle fait donc mieux cette année en devenant vice-championne du monde. Seulement deux surfeurs tahitiens ont obtenu la médaille d’or en junior, il s’agit de Vetea David en 1986 et de Tamaroa Mc Comb en 2008. David Dandois et Dominique Philippe les accompagnateurs peuvent donc être fiers du titre obtenu par Vahine Fierro dont nous avions fait le portrait en avril dernier.
Parole à Vahine Fierro :
Quelques mots sur ta compétition ?
« Ma compétition s’est très bien passée, l’ambiance dans le team Tahiti et avec les autres était super. Les conditions étaient assez dures car soit c’était trop petit au début, soit un peu trop gros, fermé avec du courant en finale. »
Ta préparation ?
« Avant la compétition, le team Tahiti à participé à des entrainements avec Steven Pierson tous les samedis et mercredis mais j’ai dû m’entrainer seule, après mes cours au lycée de Papara où je suis interne. Je m’entraine aussi avec mon papa à Huahine et puis avec Hira Teriinatoofa et Olivier Napias deux fois par semaine. Je me sentais assez prête mentalement et physiquement. »
Satisfaite ?
« Cette 2e place est mon 2e meilleur résultat donc je suis très contente. Cela fait du bien d’avoir un bon résultat surtout quand tu t’entraines dur et que tu es motivée. Comme papa dit toujours, le travail paye. Et puis ce résultat est important pour mes sponsors, pour leur montrer qu’ils ne me sponsorisent pas pour rien. Mes sponsors m’aident financièrement alors quand j’obtiens de bons résultats, ils sont contents. »
Comment fais-tu la part des choses entre la compétition et ton rôle de Roxy Girl ?
« Mon contrat avec Roxy a commencé en janvier 2016 donc je suis la toute nouvelle dans le Team. J’ai rencontré la manager de Roxy Surf en juillet, elle a semblé m’apprécier, me trouvant humble, belle, assez intelligente et assez bonne dans le surf, ce qui correspond à ce que Roxy cherche. Je suis tellement contente de pouvoir représenter cette marque car c’était mon rêve depuis toujours. Ce qui compte pour Roxy ce sont les résultats en compétition mais aussi le « lifestyle ». Il m’ont choisie car je vis sur l’île de Huahine et que j’ai un lifestyle unique. »
Tes objectifs, tes remerciements ?
« Prochains objectifs ? Retourner à l’école et avoir mon bac ! En octobre 2016, je partirai sur Oahu pour la dernière compétition de ma région qui se déroulera à Turtle Bay. Je suis actuellement 7e au classement WSL junior en ayant fait qu’une pro junior, donc si je réussis bien dans la dernière, je pourrais me qualifier pour les championnats du monde WSL. Il prennent les deux premières. Je remercie tous mes sponsors : Roxy, Air Tahiti Nui, RaimanaWorld, Dakine, Spytahiti, la commune de Huahine ainsi que tous ceux qui ont cru en moi, ma famille et mes amis. » Propos recueillis par SB
Quelques mots sur ta compétition ?
« Ma compétition s’est très bien passée, l’ambiance dans le team Tahiti et avec les autres était super. Les conditions étaient assez dures car soit c’était trop petit au début, soit un peu trop gros, fermé avec du courant en finale. »
Ta préparation ?
« Avant la compétition, le team Tahiti à participé à des entrainements avec Steven Pierson tous les samedis et mercredis mais j’ai dû m’entrainer seule, après mes cours au lycée de Papara où je suis interne. Je m’entraine aussi avec mon papa à Huahine et puis avec Hira Teriinatoofa et Olivier Napias deux fois par semaine. Je me sentais assez prête mentalement et physiquement. »
Satisfaite ?
« Cette 2e place est mon 2e meilleur résultat donc je suis très contente. Cela fait du bien d’avoir un bon résultat surtout quand tu t’entraines dur et que tu es motivée. Comme papa dit toujours, le travail paye. Et puis ce résultat est important pour mes sponsors, pour leur montrer qu’ils ne me sponsorisent pas pour rien. Mes sponsors m’aident financièrement alors quand j’obtiens de bons résultats, ils sont contents. »
Comment fais-tu la part des choses entre la compétition et ton rôle de Roxy Girl ?
« Mon contrat avec Roxy a commencé en janvier 2016 donc je suis la toute nouvelle dans le Team. J’ai rencontré la manager de Roxy Surf en juillet, elle a semblé m’apprécier, me trouvant humble, belle, assez intelligente et assez bonne dans le surf, ce qui correspond à ce que Roxy cherche. Je suis tellement contente de pouvoir représenter cette marque car c’était mon rêve depuis toujours. Ce qui compte pour Roxy ce sont les résultats en compétition mais aussi le « lifestyle ». Il m’ont choisie car je vis sur l’île de Huahine et que j’ai un lifestyle unique. »
Tes objectifs, tes remerciements ?
« Prochains objectifs ? Retourner à l’école et avoir mon bac ! En octobre 2016, je partirai sur Oahu pour la dernière compétition de ma région qui se déroulera à Turtle Bay. Je suis actuellement 7e au classement WSL junior en ayant fait qu’une pro junior, donc si je réussis bien dans la dernière, je pourrais me qualifier pour les championnats du monde WSL. Il prennent les deux premières. Je remercie tous mes sponsors : Roxy, Air Tahiti Nui, RaimanaWorld, Dakine, Spytahiti, la commune de Huahine ainsi que tous ceux qui ont cru en moi, ma famille et mes amis. » Propos recueillis par SB
Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti
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Moorea green lodge – Near the golf, beautiful place peaceful and quiet
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Découvrez Tahiti et ses îles
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Discover the wonders of Tahiti and her islands
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Boulettes de riz gluant / Tang Yuan
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Australie: les jeunes travailleurs étrangers seront moins taxés que prévu
http://www.tahiti-infos.com/photo/art/default/10290926-16810824.jpg?v=1474988402
L’Australie a nettement revu à la baisse mardi son projet de taxer les jeunes étrangers venant travailler sur son sol, sous la pression du secteur agricole pour lequel ils constituent une main d’oeuvre essentielle.
Chaque année, près de 150.000 jeunes, de 18 à 30 ans, séjournent en Australie dans le cadre d’un visa vacances-travail. On les appelle « backpackers » en anglais (de backpack, sac à dos) ou PVTistes en français (Programme vacances travail).
Ils viennent d’une vingtaine de pays, dont la Grande-Bretagne, le Canada, le Japon, Taïwan. En 2015, l’Australie a attiré près de 23.500 jeunes Français.
Canberra avait annoncé que les revenus des jeunes travailleurs seraient imposés à 32,5% à partir du premier dollar gagné, contre une imposition actuelle à 19% à partir de 18.200 dollars australiens (12.410 euros) de revenus, comme les autres travailleurs.
Mais les agriculteurs sont montés au créneau, redoutant que cette taxe fasse fuir ces saisonniers vers d’autres destinations comme le Canada ou la Nouvelle-Zélande.
Le nouveau projet, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier, prévoit que les étrangers en visa vacances-travail soient imposés à hauteur de 19% dès le premier dollar gagné.
Le prix de leur visa doit par ailleurs diminuer de 50 AUD à 390 AUD (269 euros environ).
La baisse de recettes pour le gouvernement australien sur les trois prochaines années, estimée à 540 millions d’AUD, sera compensée par une hausse de 5 AUD sur la taxe de départ pour tous les passagers quittant le pays.
Par ailleurs, dix millions d’AUD doivent être débloqués pour une campagne mondiale de promotion du marché du travail australien.
Les backpackers gagnent en moyenne actuellement 10.230 dollars (9.725 euros) pendant leur séjour, selon la Fédération nationale des agriculteurs. La plupart dépensent l’essentiel de cet argent pour visiter l’Australie, ce qui profite au secteur touristique.
« Nous avons toujours dit que l’agriculture ne pouvait tout simplement pas s’en sortir sans les backpackers », a déclaré le président de la NFF Brent Finlay.
avec AFP
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Recette : Marquise au chocolat !
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Castelbrac recrute Spa manager
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Castille recrute Assistant conciergerie
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GALA CAPF 2016
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Arts and crafts Tahiti – Making objects with vegetable fibres from the screw pine
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Solo Moena by Mareva – Concours pour Pacifiqu’arts
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Le tatouage polynésien s’exhibe au Canada
Cinq tatoueurs polynésiens s'apprêtent à s'envoler pour le Canada où Ils participeront au Calgary Tattoo and Arts festival, la plus grande convention du pays en la matière. Les tatoueurs tahitiens intègrent la Team Oceania aux côtés d'autres représentants des îles du Pacifique.
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Deux mille nacres malades transférées dans le lagon de Takume
http://www.tahiti-infos.com/photo/art/default/10287441-16803657.jpg?v=1474948307
TAKUME, le 26/09/2016 – C’est un scandale sanitaire. Le 9 septembre dernier, deux mille nacres malades ont été transférées à Takume. Elles viennent d’une grande ferme perlicole de Raroia. Aujourd’hui, les regards se tournent vers les personnes qui ont accepté ce transfert "clandestin". La tāvana déléguée de Raroia assure qu’elle n’a pas été informée de cette situation. Des négociations sont entreprises avec la Direction des ressources marines et minières pour éviter une catastrophe écologique.
La population de Takume est inquiète, depuis l’annonce de ce transfert de nacres malades dans leur lagon. Une pétition d’ailleurs, circule pour dénoncer ce transfert "sauvage" de 2 000 nacres malades dans le lagon de Takume. Des nacres qui viendraient de Raroia. "Pour moi, c’est un scandale. Il n’y a plus de respect. Je suis le maire délégué de Raroia. Le maire de Makemo m’a confiée des délégations et là, je n’ai même pas été avisée. Donc ça veut dire qu’on ne me respecte pas", regrette Anna Flores, maire déléguée de Raroia.
Ces nacres appartiendraient à un grand perliculteur, "il a été un des meilleurs dans le passé, il y a 30-40 ans", prévient Aline Baldassari, vice-présidente du Syndicat Professionnel des Producteurs de Perles (SPPP). Et de poursuivre : "effectivement, il a beaucoup moins de fermes. Il a quitté Takaroa et Raroia. Là, il essaye d’aller à Takume. C’est difficile aussi de parler entre nous de nos affaires quand ça va mal. C’est son nom qui circule, je vais éventuellement l’appeler pour lui demander ce qui s’est passé."
Le 9 septembre dernier, plusieurs milliers de nacres ont été transférées "clandestinement" à Takume. Nous nous sommes procuré un document écrit par une personne – qui a été rémunérée pour cette action – qui confirme ce transfert. Depuis, les langues se délient à Takume et l’incompréhension est totale. "Je trouve injuste que l’île d’arrivée (Takume) ait signé la demande de transfert. Alors que l’île de départ (Raroia) n’était pas au courant. Je ne peux pas accuser le maire de la commune de Makemo, il nous a donné des délégations. Mais, il y a certains maires qui abusent de cela. Je ne sais pas si le maire est au courant", s’interroge Anna Flores.
En clair, l’élu qui gère l’atoll de Takume aurait accordé ce transfert. Nous avons tenté de le joindre, mais en vain. Pas de réponse non plus du côté du propriétaire des nacres.
Face à cette situation, les perliculteurs de Takume crient leur désarroi. "Si le virus se propage chez nous, beaucoup de familles vont perdre leur gagne-pain", déclare Tavivi, perliculteur depuis 25 ans à Takume. "Que devons-nous faire ? J’ai demandé à avoir d’autres hectares pour ma ferme, ce qui représenterait plusieurs millions à payer par an. J’ai plus de 300 000 nacres qui sont prêtes à être mises à l’eau. J’ai dépensé des millions pour le faire. Que vais-je faire maintenant si la maladie est présente chez nous ?" se demande-t-il.
DES PLAINTES DEVRAIENT ÊTRE DÉPOSÉES DANS LES JOURS A VENIR
"C’est un crime", s’écrie Bruno Faatoa, conseiller municipal de Takume et perliculteur également. Avec ses amis perliculteurs, ils n’ont pas l’intention d’en rester là. Des plaintes devraient également être déposées contre les instigateurs de ce transfert.
Ce lundi matin, une rencontre a eu lieu entre un perliculteur de Takume, le maire délégué de Raroia, Anna Flores et des membres du CESC. Dans l’après-midi, les représentants de Takume ont rencontré la directrice de la Direction des ressources marines et minières. De son côté, le ministère n’a pas souhaité réagir sur ce sujet.
Ce qui est certain, Bruno Faatoa a adressé un courrier au ministre Teva Rohfritsch, où il demande "l’extraction immédiate et sans délai de ces nacres". L’élu veut aussi un "dédommagement financier de 10 millions de francs pour chaque producteur dont l’exploitation est contaminée, et 5 millions pour chaque producteur de naissains".
LES NACRES AURAIENT ÉTÉ RETIRÉES
Du côté du Syndicat Professionnel des Producteurs de Perles, cette affaire fait l’effet d’une bombe. "Je suis choquée", explique Aline Baldassari, la vice-présidente, qui préfère tout de même, rester prudente : "on va essayer de contacter le ou les producteurs concernés".
"Mais comment ça a pu arriver ? Si c’est dans le cadre d’un transfert, normalement cela doit partir avec l’accord du maire de l’île de départ. Et avant le départ, il doit y avoir l’accord du maire de l’île d’arrivée. Donc, je suis un peu étonnée que cela est pu arriver comme cela. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il n’y a pas de contrôles ?", ajoute Aline.
Pour elle, il faudrait que des conseils décentralisés soient mis en place dans les lagons perlicoles. "Ça fait partie de la loi de Pays, ce n’est pas un secret, le ministre en a parlé. Ce sont des associations, des regroupements avec les producteurs dedans, le maire et quelqu’un de la DRMM. Et ces gens-là donneront les instructions à Papeete pour la gestion de leur lagon perlicole. C’est une bonne chose, mais ce n’est pas encore fait, il faut que la loi sorte." Un projet de loi sur lequel professionnels et gouvernement travaillent depuis un an.
En attendant cela, Aline Baldassari et les perliculteurs de Takume demandent à ce que la Direction des ressources marines prenne le devant pour éviter une catastrophe écologique. "Vérifier si les nacres ont vraiment été retirées et qu’elle fasse une analyse de l’eau, là où cela a été posé, c’est la première chose à faire", suggère Aline.
En effet, selon le tāvana délégué de Raroia, les nacres ont été retirées depuis, mais… "C’est un de nos perliculteurs qui a pris son courage à deux mains pour aller retirer quelques nacres. Mais rien ne nous dit s’il en reste encore. Il faut que la Direction des ressources marines dépêche une équipe de plongeurs pour retirer la totalité des nacres", déclare Bruno Faatoa.
Selon Bruno Faatoa, une nacre peut pondre entre 2 millions à 5 millions d’œufs, ce qui est énorme et provoquerait un scandale sanitaire important, si ces nacres malades venaient à pondre leurs œufs.
Aujourd’hui en Polynésie, on compte 18 atolls perlicoles encore sains. D’où l’importance, de protéger nos lagons.
Teiva Manutahi
Natif de Takume
Natif de Takume
"Le ministre doit prendre en compte tous ces signaux d’alerte"
"Je suis là pour soutenir mon cousin, parce que ma grand-mère est de Takume et sa maman est originaire de Takume. Le combat de Tavivi et de toute la population de Takume pour faire en sorte qu’on ne vienne pas polluer et contaminer ce lagon est noble. C’est déjà courageux de se battre pour développer une activité économique, si en plus on vient par des pratiques de sabotage en introduisant illégalement, si cela est vérifié, plus de 2 000 nacres contaminées, eh bien, on vient mettre en péril le lagon de Takume, et l’activité de ces chefs d’entreprises. Demain, vous supprimez la perliculture à Takume, il reste quoi ?
Je crois que le ministre doit prendre en compte tous ces signaux d’alerte pour qu’on ne soit pas obligés ensuite de constater l’irréparable. Il faudrait doubler les efforts avec davantage de contrôles. Il faut prendre en compte ce que les gens de Takume disent parce qu’ils sont au plus près de ce qui se passe. Ensuite, c’est au ministre de prendre les décisions qui conviennent."
Tavivi
Perliculteur
"Nous allons déposer une plainte"
"À l’époque, les nacres de Raroia n’étaient pas malades. Ce n’est qu’après que la maladie est arrivée là-bas. Le service de la mer nous a informés que les nacres de ce perliculteur étaient malades parce qu’elles étaient entreposées sur terre, et elles n’arrêtaient pas d’extraire un liquide visqueux. C’est comme cela que nous nous sommes méfiés des nacres de Raroia.
Avant de se retrouver à Raroia, ils étaient à Takaroa, mais leur activité s’est retrouvée en faillite et ils sont venus à Raroia. Et pour faire des économies, ils ont réutilisé leur matériel de Takaroa pour les transférer à Raroia, c’était il y a 12 ans à peu près. Apparemment, des anémones se trouvaient sur ces matériaux et ce serait comme cela que le virus s’est propagé à Raroia. Nous allons déposer une plainte contre cette personne et la personne qui a autorisé ce transfert sur Takume. L’objectif est de protéger cette ressource."
Aline Baldassari
Vice-présidente du Syndicat Professionnel des Producteurs de Perles
Vice-présidente du Syndicat Professionnel des Producteurs de Perles
"Ce ne sont pas 2 000 nacres qui vont contaminer un lagon"
Qu’en pensez-vous ?
"Deux mille nacres, ce n’est rien du tout, mais ce n’est pas bon quand même. Cela ne va pas contaminer quoi que ce soit. Pour que Takaroa soit contaminé, il a fallu 15 ans de surproduction, de collecteurs les uns sur les autres et de non ramassage des déchets, et en plus le problème climatique. Ça a été tout un ensemble. Donc ce ne sont pas 2 000 nacres qui vont contaminer un lagon. Par contre, il va falloir qu’ils fassent attention à la surproduction."
Quelles sont les sanctions en cas de fraude ?
"Pour les personnes qui fraudent, il y a des sanctions énormes, il y a même de la prison, il y a des amendes qui ont été doublées. Il y a plusieurs sanctions puisque cela concerne beaucoup de métiers différents. De toute façon, c’est la loi. Si on fait des bêtises, eh bien on paie."
Comment reconnait-on une nacre malade ?
"Ça dépend des maladies. Il y a des tâches, elles ne poussent pas, elles n’ont plus d’épines, elles sont rases au bord, alors que les vraies nacres ont pleins d’épines quand elles poussent bien. C’est un peu à ça qu’on le voit la maladie. Ce sont des problèmes de croissance pour beaucoup. Et après, il y a des problèmes de tâches, le korori (pito) n’est pas bon, sa texture n’est pas bonne. Le producteur le voit tout de suite."
Tahiti-Infos, le site N°1 de l’information à Tahiti
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Recette originale mexicaine du guacamole maison
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