PAPEETE, le 24 octobre 2016- Du 02 au 04 novembre prochain, les Iles Sous-le-Vent accueilleront l’événement sportif majeur de l’année, la course de pirogue en haute mer Hawaiki Nui Va’a. Pour permettre aux rameurs et à leurs supporters de vivre la plus belle course de pirogue V6 en haute mer, Air Tahiti met en place plus de 40 vols supplémentaires, en plus des vols réguliers opérés quotidiennement.

Près de 3 000 personnes

En l’espace d’une semaine, près de 3 000 personnes seront transportées entre Tahiti et Huahine, puis entre Bora Bora et Tahiti.

Certaines viennent de très loin et notamment les 8 équipes étrangères inscrites à ce jour, sur les 54 clubs qui voyageront avec Air Tahiti.

Mobilisation des personnels

Comme à chaque édition depuis maintenant 25 ans, les personnels de la compagnie sont impliqués pour faire de cet événement une belle fête.

A l’escale de Tahiti-Faa’a, dès le vendredi 28 octobre, pendant près d’une semaine, les équipes seront en poste de 4h du matin à jusque tard le soir, certains retours pouvant être prévus aux environ de 22h.

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Paris, France | AFP | dimanche 23/10/2016 – Les dirigeants de l’énergéticien Engie (ex-GDF Suez) ont finalement décidé de fermer la centrale au charbon d’Hazelwood en Australie, une installation particulièrement polluante, affirme dimanche le journal Les Echos.

Le groupe, qui détient 72% de la centrale, avait indiqué en mai qu’il étudiait les divers scénarios possibles pour cette infrastructure.

Faute d’acheteur, "un accord de principe" sur sa fermeture a été conclu "lors d’un séminaire réunissant les membres du conseil d’administration et du Comex (comité exécutif, NDLR), les 19 et 20 octobre", écrit le journal économique sur son site internet.

"Engie doit encore attendre que son partenaire dans la centrale, le japonais Mitsui qui en détient 28%, ait lui-même obtenu l’accord formel de ses actionnaires", ajoutent Les Echos.

La centrale devra être démantelée et le site remis en état. Les Echos, citant "plusieurs sources au fait du dossier", évoquent la somme d’un milliard d’euros pour ces opérations.

Contacté par l’AFP, Engie assure de son côté qu’"aucune décision n’a été prise à ce stade".

La centrale au charbon d’Hazelwood est entrée dans le périmètre d’activités d’Engie (ex-GDF Suez) lors du rachat du producteur d’électricité britannique International Power en 2010. Elle avait notamment fait parler d’elle lors d’un incendie qui avait fait rage pendant plusieurs semaines dans la mine à ciel ouvert attenante qui l’alimente, enveloppant la petite ville voisine de Morwell (14.000 habitants) d’une épaisse fumée noire.

L’énergéticien français a indiqué en octobre 2015 qu’il renonçait à investir dans de nouveaux projets de production d’électricité à base de charbon, énergie fossile la plus polluante. Il a aussi prévu 15 milliards d’euros de cessions d’actifs sur trois ans dans le cadre de son ambition de se concentrer sur les énergies bas carbone.

jum/sl/phc

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Après être sorti dès le round 2 à Hossegor, en France, lors de la 9^e étape du circuit pro, Michel Bourez avait besoin d’un meilleur résultat pour ne pas se rapprocher de la zone de relégation. Il est actuellement 14^e ex-aequo et doit absolument se maintenir dans le Top 22 pour être qualifié d’office pour le championnat 2017 et pouvoir enchainer ainsi sa 9^e année avec l’élite mondiale.
 
Il a démarré la première série du round 1 doucement puisqu’il n’a obtenu qu’un total de 10.66 sur 20, derrière Joel Parkinson (14.83) et Davey Cathels (12.66). Dans le round de repêchage éliminatoire, le « Spartan » Michel Bourez va montrer de quoi il est capable. C’est Jack Freestone qui va prendre sa première bonne note, un 5.67, Michel prendra rapidement le dessus avec un 6.83 mais Freestone obtiendra alors un 7.60, le plaçant en tête.
 
La tension est à son comble, le spectre d’une nouvelle élimination prématurée se dessine. Il faudra attendre cinq minutes avant la fin de la série pour que Michel fasse parler sa puissance en prenant une vague « backside » sur laquelle il va enchainer les rollers surpuissants. Les juges vont lui donner 8.50 sur 10, ce qui lui permet de se qualifier pour le tour suivant, le round 3.

Il fait encore mieux au round 3
 
Le round 3 est tout aussi délicat à négocier que le round 2, il est également éliminatoire, en format un contre un. Michel est opposé à son concurrent direct au classement, le Brésilien Caio Ibelli qui est 14^e ex-aequo au classement général, un des meilleurs « rookies » (nouveaux) du circuit.
 
Michel ne lui laissera aucune chance, sa première bonne vague est notée 7.53 sur 10, alors que le Brésilien prendra une vague notée seulement 6.67 juste après, son meilleur score de la série. Michel Bourez enfonce le clou avec une vague notée 9.70, c’est la meilleure note du concours, ex-aequo avec une note similaire obtenue par Jordy Smith au round 3 également.
 
Michel a encore su exécuter plusieurs rollers backside, dont un à la perfection dans la partie critique de la vague, suivi d’un ultime roller sur la mousse magnifique. La prise de risque est au maximum et cela passe. Il remporte la série avec un total de 17.23 contre 12.37 pour Caio Ibelli.

Cela ne passera pas au round 4, un round non éliminatoire, Michel Bourez et Adriano de Souza seront surclassés par l’actuel N°1 mondial John John Florence, au sommet de son art.
 
Michel sera le premier à surfer lorsque la compétition redémarrera au round 5, pour espérer se qualifier pour les quarts de finale. Il affrontera Julian Wilson, 6^e au classement mondial. Il aura besoin de continuer à obtenir de très bons scores pour espérer battre le talentueux Australien, qui reste malgré tout à sa portée.
 
Gabriel Medina, le Brésilien, s’est fait sortir au round 3 par Jérémy Florès qui score 15.77 contre 14.17 pour Medina. Cette sortie prématurée de l’actuel n°2, celle du N°3 Matt Wilkinson au round 2,  donnent une chance exceptionnelle au Hawaiien John John Florence de remporter le championnat du monde 2016, avant même l’épreuve finale à Hawai’i. SB

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