Le chef australien Marcus Volke est accusé d’avoir tué son épouse indonésienne transgenre Mayang Prasetyo en 2014 et d’avoir tenté de dissimuler le crime en démembrant et en cuisinant sa victime.
La police avait été appelée sur les lieux lorsque le gardien de l’immeuble avait signalé l’odeur nauséabonde s’échappant du domicile du couple, à Brisbane. Lorsqu’ils sont arrivés sur place, Volke a raconté aux policiers qu’il fallait qu’il enferme les chiens.
Il avait fermé la porte à clé et avait pris la fuite, se cachant dans une poubelle où il s’est suicidé.
L’agent Liam McWhinney a raconté lors de l’enquête du coroner, qui est chargé de déterminer les causes en cas de décès violent ou suspect, qu’il avait découvert en pénétrant dans l’appartement des sols maculés de sang et des pieds humains en train de cuire sur le feu.
« A l’origine, j’ai pensé que c’était un genre de canular pervers, Halloween ou quelque chose comme ça. Puis, j’ai additionné deux et deux, et j’ai réalisé que ce n’était pas un canular », a témoigné le policier cité par le groupe de médias Australian Broadcasting Corporation.
Son collègue Bryan Reid s’est lui rappelé de l’odeur. « C’était une odeur nauséabonde, quelque chose que je n’avais jamais senti auparavant. Je ne peux pas vraiment la décrire », a-t-il dit. « J’ai pensé, on pourrait très bien avoir affaire à un meurtre ».
Volke avait rencontré sa femme alors que tous deux étaient des escorts, selon les témoignages devant l’enquête du coroner qui s’est ouverte lundi. Dans les semaines précédant le meurtre, il avait cherché à se faire soigner pour des problèmes mentaux.