Le groupe, qui détient 72% de la centrale, avait indiqué en mai qu’il étudiait les divers scénarios possibles pour cette infrastructure.
Faute d’acheteur, "un accord de principe" sur sa fermeture a été conclu "lors d’un séminaire réunissant les membres du conseil d’administration et du Comex (comité exécutif, NDLR), les 19 et 20 octobre", écrit le journal économique sur son site internet.
"Engie doit encore attendre que son partenaire dans la centrale, le japonais Mitsui qui en détient 28%, ait lui-même obtenu l’accord formel de ses actionnaires", ajoutent Les Echos.
La centrale devra être démantelée et le site remis en état. Les Echos, citant "plusieurs sources au fait du dossier", évoquent la somme d’un milliard d’euros pour ces opérations.
Contacté par l’AFP, Engie assure de son côté qu’"aucune décision n’a été prise à ce stade".
La centrale au charbon d’Hazelwood est entrée dans le périmètre d’activités d’Engie (ex-GDF Suez) lors du rachat du producteur d’électricité britannique International Power en 2010. Elle avait notamment fait parler d’elle lors d’un incendie qui avait fait rage pendant plusieurs semaines dans la mine à ciel ouvert attenante qui l’alimente, enveloppant la petite ville voisine de Morwell (14.000 habitants) d’une épaisse fumée noire.
L’énergéticien français a indiqué en octobre 2015 qu’il renonçait à investir dans de nouveaux projets de production d’électricité à base de charbon, énergie fossile la plus polluante. Il a aussi prévu 15 milliards d’euros de cessions d’actifs sur trois ans dans le cadre de son ambition de se concentrer sur les énergies bas carbone.
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