Poerani Ebb et Alexandre Thiakime, les fondateurs de l’association Montessori Polynésie, mettent en place des projets "dans le cadre de la promotion de la méthode pédagogique", pour "ouvrir la pensée dans les foyers polynésiens" et "rendre les parents acteurs dans l’éducation de leur(s) enfant(s)".

Ils confirment la projection en avant–première du documentaire Le Maître et l’enfant et ajoutent une conférence gratuite ainsi que des ateliers et travaux pratiques dans la semaine du 10 au 14 avril. Les ateliers présenteront les principes fondamentaux de la méthode (la place de l’adulte, les concepts de liberté et discipline selon Maria Montessori….), les quatre plans de développement de l’être humain (définition des besoins naturels physiques, émotionnels, intellectuels par tranche d’âge) ou bien encore détailleront ce qu’est une maison des enfants.

Les travaux pratiques se découperont en session d’une demi-journée sur le langage, les maths, la vie sensorielle. Pour les fondateurs de l’association Montessori Polynésie l’idée est de mettre à disposition des outils au plus grand nombre. "Tous ceux qui suivent les enfants, qu’ils soient dans le privé ou dans le public peuvent les utiliser. Quelle que soit la structure dans laquelle ils travaillent."

La méthode Montessori tient son nom de Maria Montessori, première femme médecine d’Italie. Diplômée en 1897 après une lutte acharnée, Maria Montessori a travaillé à la clinique psychiatrique de l’université de Rome où elle a étudié le comportement de jeunes retardés mentaux. Elle a constaté que ces enfants n’avaient pas de jouets à disposition, qu’ils n’avaient pas de matériel d’apprentissage adapté. Alors qu’ils pouvaient afficher de très nets progrès si les éducateurs s’adaptaient à leur besoin. Suite à cela, elle décida de se consacrer à la pédagogie.

Elle mit au point une méthode s’appuyant sur la liberté, l’autodiscipline, le respect du rythme de chacun, l‘apprentissage par l’expérience, l’activité individuelle, le bilinguisme ou bien encore l’action en périphérie. Une méthode qui peut être utilisée dans des écoles Montessori mais dont les outils peuvent être repris au sein d’établissements plus classiques ou même à la maison. C’est ce que l’association propose de découvrir au cours de la semaine qu’elle organise.

Pour aller en plus loin, des formations certifiantes seront proposées en septembre et novembre. Elles seront animées par Irène Fafalios, marraine de l’association Montessori Polynésie et directrice de formation Association Montessori international (AMI) et Patricia Spinelli, directrice de l’Institut supérieur Maria Montessori.

Le dimanche 9 avril : conférence gratuite de 16 heures à 18 heures à l’Intercontinental (salle Hibiscus) animée par Christian Maréchal, éducateur et formateur Montessori (c’est lui qui ouvre les portes de sa classe dans le documentaire Le Maître est l’enfant) et Alexandre Mourot, réalisateur du documentaire et éducateur Montessori lui aussi.

Le lundi 10 et le jeudi 13 : projection en avant-première du documentaire Le Maître est l’enfant. De 17h30 à 20 heures au Liberty. La projection sera suivie d’un débat.

Du lundi 10 au jeudi 13 avril : ateliers d’initiation et travaux pratiques dans la salle Muriavai de la Maison de la culture de 8 heures à 17 heures. Programme détaillé sur la page Facebook de l’association Montessori Polynésie.

Le long métrage documentaire Le Maître et l’enfant présente les grands concepts de la fameuse pédagogie et sa mise en œuvre au sein d’une classe. L’éducateur, Christian Maréchal, a ouvert les portes de sa propre classe maternelle pendant toute l’année 2015. Alexandre Mourot et sa caméra y sont rentrés. Ils n’en ont pas perdu une miette. Ce documentaire a pu voir le jour grâce à la participation de 2 255 coproducteurs. Un DVD devra sortir après la diffusion en cinéma. Ce long métrage sera diffusé à partir de septembre sur les grands écrans. Dans l’attente des avant-premières sont proposées.

Tél. : 87 71 73 20

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