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Le rendez-vous dit "Rencontres internationales de danse" est donné en moyenne une fois tous les deux ans depuis 2005. L’académie de danse Annie Fayn invite alors des élèves de l’école nationale de danse de Nouvelle-Zélande (NZSD) qui montent sur scène avec les élèves polynésiens.
En retour, les danseurs les plus motivés du fenua sont conviés en général en juillet à participer à une session de pratique en Nouvelle-Zélande. Ce qui leur permet de prendre conscience des réalités du métier de danseur et, pour l’école maori, de repérer les bons éléments. Une dizaine de Polynésiens bénéficient de cet échange. Pour certains, cela a été un tremplin car ils ont, depuis, embrassé une carrière de danseur professionnel.
Les rencontres évoluent les fondamentaux restent
"Les Rencontres internationales ont fortement évoluées en 13 ans", indique la danseuse et chorégraphe Marion Fayn. C’est elle qui les a lancées. "Toutefois, deux fondamentaux restent", souligne-t-elle, "il y a d’une part la présentation d’un ballet du répertoire classique et, d’autre part, tout l’aspect création".
Les ballets du répertoire sont des pièces interprétées à l’international, connues par des troupes de renom et chorégraphiées par de fameux chorégraphes. C’est une sorte de fond commun de pièces dansées qui sont garants "du niveau des danseurs", précise Marion Fayn à l’attention du grand public sensible à la chose.
Pour ces 5èmes rencontres, c’est le ballet Coppélia (voir encadré La Fille aux yeux d’émail) qui a été choisi et pour lequel les élèves de l’académie polynésienne sont mobilisés depuis au moins un an. "En première partie les danseurs présenteront les disciplines de l’école, contemporain, classique, claquette… Le ballet sera présenté en seconde partie." Il dure 45 minutes.
Une occasion de mêler les genres
Pour ce qui est de l’aspect création Marion Fayn s’explique. "Ces rencontres sont aussi des occasions pour mêler les arts, nous avons par exemple fait intervenir une troupe de danse traditionnelle dans une précédente édition ou bien encore l’artiste HTJ. Cette année, Tuarii Tracqui, danseur de ‘ori tahiti et Florian Teatiu vont monter un duo."
Tuarii Tracqui médaillé d’or du conservatoire artistique de Polynésie française, meilleur danseur du heiva i tahiti en 2012 est déjà intervenu en 2008. Il est bien connu de la scène locale. Le nom de Florian Teatiu ne résonne pas aussi fort à Tahiti, sa reconnaissance est internationale. Ancien élève de l’académie de danse Annie Fayn puis de la NZSD (suite aux 1e Rencontres internationales de danse en 2005) est soliste au Théâtre de Wiesbaden en Allemagne. Pour lui c’est un retour aux sources qui apporte à ces 5e Rencontres internationales une touche toute particulière.
Coppélia ou la fille aux yeux d’émail est un ballet en deux actes et trois tableaux d’Arthur Saint-Léon (danseur et chorégraphe français parisien du XIXème siècle). Il s’inspire du conte d’Hoffmann l’Homme au sable et a été présenté pour la première fois à l’Opéra de Paris le 25 mai 1870. Coppélia raconte une histoire d’amour contrariée qui met en scène une jeune femme Swanilda, son prétendant Frantz et un mystérieux personnage, le vieux Coppélius. Lequel fabrique des automates à qui il veut donner une âme. Le jeune homme va tomber amoureux de l’un de ces automates, Coppélia. Le rôle de Swanilda, parmi les rôles principaux est devenu un rôle mythique du répertoire classique. Il sera interprété par Aurélie Loussan de l’académie Annie Fayn et par Jaydin Cumming de l’école nationale de danse de Nouvelle-Zélande (NZSD) lors du pas de deux avec Vincent Fraola de la NZSD également. Le public découvrira la version du Kirov ballet de Coppélia sur scène les 16 et 17 mars.
Au grand théâtre de la Maison de la culture le vendredi 16 et samedi 17 mars à 19h30.
Tarif : 3 000 Fcfp.
Renseignements : 87 78 59 48
Site internet
Les billets sont en vente sur le site internet de la Maison de la culture où sur place.
Florian Teatiu from florian teatiu on Vimeo.