Nouméa, France | AFP | lundi 12/06/2017 – L’un des deux derniers fugitifs recherchés dans le cadre de violences perpétrées contre les forces de l’ordre en Nouvelle-Calédonie entre fin octobre et janvier s’est rendu, a indiqué lundi le parquet de Nouméa.
« Pascal Gnibekan (…) activement recherché pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée, s’est constitué prisonnier mardi 6 juin », a déclaré dans un communiqué le procureur de la République Alexis Bouroz, précisant que l’homme avait été placé en détention.
Il a ajouté que cette reddition résultait « des nombreuses interventions de la gendarmerie au sein de la tribu de Saint-Louis (théâtre des troubles en banlieue de Nouméa, ndlr) et des efforts déployés auprès de sa famille par la mairie du Mont-Dore et les autorités coutumières ».
Alors qu’en tout trois hommes considérés comme « dangereux » étaient recherchés dans le cadre de ces enquêtes, un seul est désormais encore en cavale après l’arrestation en avril d’un premier fugitif.
M. Bouroz a également indiqué que le bilan des enquêtes diligentées s’établissait à ce jour « à 84 placements en garde à vue, 18 personnes incarcérées et 17 autres placées sous contrôle judiciaire ».
Les violences à Saint-Louis, communauté kanak de 1.400 habitants, avaient débuté après que William Decoiré, un évadé de prison de 23 ans, a été tué par un gendarme le 29 octobre 2016 alors qu’il fonçait sur un autre gendarme au volant d’une camionnette, lors d’un contrôle qui a dégénéré.
Jusqu’à fin janvier, de graves troubles perpétrés par des jeunes cherchant vengeance se sont produit sporadiquement sur la route qui longe la tribu: jets de pierre, tirs sur les gendarmes et les automobilistes, entrave à la circulation, agressions.
Des incidents ont également eu lieu à Bangou, à environ 30 km au nord de Nouméa.
Une quinzaine de gendarmes et un automobiliste ont été blessés lors de ces heurts.
« Pascal Gnibekan (…) activement recherché pour des tentatives de meurtre et d’assassinat en bande organisée, s’est constitué prisonnier mardi 6 juin », a déclaré dans un communiqué le procureur de la République Alexis Bouroz, précisant que l’homme avait été placé en détention.
Il a ajouté que cette reddition résultait « des nombreuses interventions de la gendarmerie au sein de la tribu de Saint-Louis (théâtre des troubles en banlieue de Nouméa, ndlr) et des efforts déployés auprès de sa famille par la mairie du Mont-Dore et les autorités coutumières ».
Alors qu’en tout trois hommes considérés comme « dangereux » étaient recherchés dans le cadre de ces enquêtes, un seul est désormais encore en cavale après l’arrestation en avril d’un premier fugitif.
M. Bouroz a également indiqué que le bilan des enquêtes diligentées s’établissait à ce jour « à 84 placements en garde à vue, 18 personnes incarcérées et 17 autres placées sous contrôle judiciaire ».
Les violences à Saint-Louis, communauté kanak de 1.400 habitants, avaient débuté après que William Decoiré, un évadé de prison de 23 ans, a été tué par un gendarme le 29 octobre 2016 alors qu’il fonçait sur un autre gendarme au volant d’une camionnette, lors d’un contrôle qui a dégénéré.
Jusqu’à fin janvier, de graves troubles perpétrés par des jeunes cherchant vengeance se sont produit sporadiquement sur la route qui longe la tribu: jets de pierre, tirs sur les gendarmes et les automobilistes, entrave à la circulation, agressions.
Des incidents ont également eu lieu à Bangou, à environ 30 km au nord de Nouméa.
Une quinzaine de gendarmes et un automobiliste ont été blessés lors de ces heurts.
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