Le groupe brésilien Vale a estimé vendredi à Nouméa que le prêt de 200 millions d’euros du gouvernement français à son usine métallurgique de nickel en Nouvelle-Calédonie était un répit, qui a diminué le risque de fermeture.
« S’il n’y avait pas eu ce prêt, il y aurait eu un plus grand risque de fermeture de nos opérations, mais ce risque existe toujours », a déclaré à la presse Darius Khoshnevis, directeur général de Vale Nouvelle-Calédonie. « Cet argent dont nous devrions disposer en fin d’année si le parlement valide le prêt servira à équilibrer notre cash-flow », a-t-il ajouté.
Début novembre, dans une décision rarissime en faveur d’un groupe étranger, Bercy annoncé l’octroi au géant brésilien d’un prêt de 200 millions d’euros pour l’aider à faire face aux grandes difficultés de son usine à Goro, au sud de l’archipel français, qui emploie directement 1.400 personnes.
Confronté à des problèmes techniques et à la baisse des prix du nickel, Vale-NC a perdu 39 millions USD au troisième trimestre 2016 et ses pertes annuelles devraient approcher, selon la direction, les 150 millions USD. Les efforts de réduction de coûts, moins 100 millions USD en 2016, ont toutefois été payants.
« Notre coût de production est passé entre 2015 et 2016 de 21.000 dollars la tonne de nickel à 12.500 dollars cette année. Nous allons continuer dans cette voie pour arriver à 11.000 dollars en 2017 », a déclaré le dirigeant de Vale-NC.
Le cours du nickel, qui doit sa baisse à des stocks trop volumineux et au repli de l’économie chinoise, se situe actuellement autour de 10.400 dollars la tonne.
En terme de production, Vale-NC devrait atteindre 37.000 tonnes cette année et vise 43.000 tonnes en 2017. La capacité nominale de 54.000 tonnes annuelles est espérée pour 2019. L’unité hydrométallurgique produit également du cobalt (843 tonnes au 3é trimestre 2016).
Darius Khoshnevis a également indiqué que Vale-NC avait démarré « la construction de l’usine de démonstration » pour le stockage à sec des résidus du complexe industriel. Evalué à 450 millions USD, le coût de l’usine finale de stockage n’a pas encore été validé par Vale.
Il a en outre déclaré que Vale était en quête d’un « autre associé pour se substituer » au Japonais Sumic, qui s’est retiré du projet en mars de cette année. Les collectivités calédoniennes détiennent 5% du capital.
« S’il n’y avait pas eu ce prêt, il y aurait eu un plus grand risque de fermeture de nos opérations, mais ce risque existe toujours », a déclaré à la presse Darius Khoshnevis, directeur général de Vale Nouvelle-Calédonie. « Cet argent dont nous devrions disposer en fin d’année si le parlement valide le prêt servira à équilibrer notre cash-flow », a-t-il ajouté.
Début novembre, dans une décision rarissime en faveur d’un groupe étranger, Bercy annoncé l’octroi au géant brésilien d’un prêt de 200 millions d’euros pour l’aider à faire face aux grandes difficultés de son usine à Goro, au sud de l’archipel français, qui emploie directement 1.400 personnes.
Confronté à des problèmes techniques et à la baisse des prix du nickel, Vale-NC a perdu 39 millions USD au troisième trimestre 2016 et ses pertes annuelles devraient approcher, selon la direction, les 150 millions USD. Les efforts de réduction de coûts, moins 100 millions USD en 2016, ont toutefois été payants.
« Notre coût de production est passé entre 2015 et 2016 de 21.000 dollars la tonne de nickel à 12.500 dollars cette année. Nous allons continuer dans cette voie pour arriver à 11.000 dollars en 2017 », a déclaré le dirigeant de Vale-NC.
Le cours du nickel, qui doit sa baisse à des stocks trop volumineux et au repli de l’économie chinoise, se situe actuellement autour de 10.400 dollars la tonne.
En terme de production, Vale-NC devrait atteindre 37.000 tonnes cette année et vise 43.000 tonnes en 2017. La capacité nominale de 54.000 tonnes annuelles est espérée pour 2019. L’unité hydrométallurgique produit également du cobalt (843 tonnes au 3é trimestre 2016).
Darius Khoshnevis a également indiqué que Vale-NC avait démarré « la construction de l’usine de démonstration » pour le stockage à sec des résidus du complexe industriel. Evalué à 450 millions USD, le coût de l’usine finale de stockage n’a pas encore été validé par Vale.
Il a en outre déclaré que Vale était en quête d’un « autre associé pour se substituer » au Japonais Sumic, qui s’est retiré du projet en mars de cette année. Les collectivités calédoniennes détiennent 5% du capital.
avec AFP
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