"Malgré les efforts déployés par tous pour prévenir de nouvelles pertes (…), quelque 200 baleines-pilotes qui nageaient librement se sont échouées", a déclaré Herb Christophers, porte-parole du département de la protection de l’environnement (Department of Conservation, DOC).
Vendredi, 416 baleines-pilotes, également appelées globlicéphales, avaient été découvertes sur la plage de Farewell Spit dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud, l’une des principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande.
Environ 300 d’entre elles étaient déjà mortes. Près de 500 volontaires avaient alors afflué pour tenter de sauver la centaine de survivantes et les remettre à flot.
Samedi, quelque 150 de ces volontaires ont même défié une alerte aux requins pour former un véritable mur humain dans la mer afin de s’efforcer d’empêcher le retour des survivantes remises à flot ainsi que l’arrivée de 200 nouvelles baleines.
Mais leurs efforts ont dû être interrompus au crépuscule. Le nouveau groupe de quelque 200 baleines s’est échoué à marée basse à environ 3 km de l’endroit où le premier groupe s’était échoué vendredi.
Les baleines-pilotes, l’espèce la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises, peuvent peser jusqu’à deux tonnes et mesurer jusqu’à six mètres de long.
– Volontaire allemande en larmes –
"Nous pouvons peut-être sauver certaines des baleines échouées", a ajouté Herb Christophers, soulignant qu’une remise à flot ne garantissait pas forcément la survie car les baleines peuvent toujours revenir s’échouer.
Farewell Spit, Nouvelle-Zélande | AFP | samedi 10/02/2017 – 23:32 UTC-10 | 581 mots
par Marty MELVILLE
Environ 200 baleines supplémentaires se sont échouées samedi sur des hauts-fonds à Farewell Spit en Nouvelle-Zélande malgré les efforts de centaines de volontaires, au lendemain de l’échouage de 416 baleines dont la plupart sont mortes.
"Malgré les efforts déployés par tous pour prévenir de nouvelles pertes (…), quelque 200 baleines-pilotes qui nageaient librement se sont échouées", a déclaré Herb Christophers, porte-parole du département de la protection de l’environnement (Department of Conservation, DOC).
Vendredi, 416 baleines-pilotes, également appelées globlicéphales, avaient été découvertes sur la plage de Farewell Spit dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud, l’une des principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande.
Environ 300 d’entre elles étaient déjà mortes. Près de 500 volontaires avaient alors afflué pour tenter de sauver la centaine de survivantes et les remettre à flot.
Samedi, quelque 150 de ces volontaires ont même défié une alerte aux requins pour former un véritable mur humain dans la mer afin de s’efforcer d’empêcher le retour des survivantes remises à flot ainsi que l’arrivée de 200 nouvelles baleines.
Mais leurs efforts ont dû être interrompus au crépuscule. Le nouveau groupe de quelque 200 baleines s’est échoué à marée basse à environ 3 km de l’endroit où le premier groupe s’était échoué vendredi.
Les baleines-pilotes, l’espèce la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises, peuvent peser jusqu’à deux tonnes et mesurer jusqu’à six mètres de long.
– Volontaire allemande en larmes –
"Nous pouvons peut-être sauver certaines des baleines échouées", a ajouté Herb Christophers, soulignant qu’une remise à flot ne garantissait pas forcément la survie car les baleines peuvent toujours revenir s’échouer.
Une vingtaine des baleines sauvées après l’échouage de vendredi ont ainsi dû être euthanasiées samedi.
Farewell Spit, à environ 150 kilomètres à l’ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d’échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années. Il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce phénomène.
"Nous ne savons pas pourquoi (le nouveau groupe de 200 baleines) est entré dans la baie", a déclaré Daren Grover, directeur général de l’organisation environnementale Project Jonah qui participe aux opérations de sauvetage.
Les baleines "ont peut-être répondu à des signaux émis par les baleines déjà entrées. C’est très inhabituel, nous n’avons rien vu de tel auparavant", a-t-il ajouté.
Un ranger du DOC, Mike Ogle, a déclaré à Radio New Zealand que les cétacés pouvaient avoir été poussés à se diriger vers les hauts fonds par la crainte des requins.
"Il y a là-bas une carcasse qui porte des marques de morsures de requin", a-t-il dit. Et la présence de grands requins blancs aux alentours de Farewell Spit a été signalée.
Andrew Lamason, un responsable régional du DOC, met en cause la géographie sous-marine du lieu.
"A Farewell Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes. Une fois que les baleines sont entrées dedans, il leur est très difficile d’en sortir", a-t-il expliqué au groupe australien de médias Fairfax Media.
La plage de Farewell Spit offrait samedi un spectacle de désolation avec "un alignement de baleines mortes", a confié au New Zealand Herald Tim Cuff, un spécialiste des mammifères marins de Project Jonah.
Il décrit le chagrin d’une volontaire allemande après la mort d’une baleine qu’elle avait essayé de protéger du soleil matinal en attendant la marée haute pour la remettre à flot. Elle "ne voulait pas l’abandonner. Elle pleurait en s’accrochant à elle".