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Ukulele, pacific connection
Aucun instrument ne symbolise mieux la Polynésie que le ukulélé. Prochainement, Tahiti tentera de faire résonner ses sonorités au delà de ses frontières en tentant de remporter le record du plus grand rassemblement de musiciens !
On l’entend souvent résonner autour des marchés, un groupe de vieux chanteurs et musiciens le sourire collé au visage et la note joyeuse. A elles-seules, ses cordes pincées évoquent un soleil ardent et le bleu des lagons : le ukulélé !
En Polynésie comme à Hawaï, le ukulélé remporte un succès indéniable. Et pas seulement sur la carte postale proposée par les excursionnistes de Bora Bora qui pilotent leurs pirogues à balancier avec les pieds pendant qu’ils jouent à leur passagers quelques classiques du répertoire polynésien !
Il suffit de participer au Heiva, le grand concours annuel de danse et de chant qui fait battre Tahiti et ses îles au mois de juillet pour finir de se persuader : difficile aujourd’hui d’imaginer la musique tahitienne sans ukulélé.
Record à battre !
On comprend mieux pourquoi les ukulélé se vendent comme des petits pains à Tahiti tellement l’instrument fédère et est devenu un pan à part entière de la culture polynésienne. A tel point que Tahiti met un point d’honneur à défendre « son » record du monde de ukulélé. L’idée ? Réunir le maximum de musiciens autour d’un même morceau et, évidemment, faire homologuer le résultat par le Guiness World Records ! Pari réussi en avril 2015 avec quelque 4792 musiciens réunis à Papeete. Mais début 2017, Hong Kong pulvérisait le record avec 6125 joueurs !
Piqués au vif, les Polynésiens ne pourront pas longtemps laisser ce record en dehors de leurs frontières. Rendez-vous a donc été donné à tous les musiciens experts ou amateurs le 18 novembre prochain. Le moment promet d’être magique !
