Mata’Utu, France | AFP | mardi 03/04/2017 – Un nouveau président de l’assemblée territoriale de Wallis et Futuna a été élu mardi, après les élections du 26 mars, mais neuf des vingt élus ont boudé la séance, a-t-on appris de source officielle.
Neuf élus de l’assemblée de ce petit archipel du Pacifique Sud qui comptent en leur sein la doyenne de l’institution ont prétexté de l’indisponibilité de cette dernière pour refuser de siéger. Le règlement intérieur prévoit que la doyenne des élus préside l’élection du président et du bureau.
L’administrateur supérieur (préfet), Jean-Francis Treffel, a cependant considéré que ce motif n’était pas recevable, car le quorum était atteint, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la préfecture.
Les 11 élus de la nouvelle majorité, 9 de Wallis et 2 de Futuna, ont désigné à l’unanimité David Vergé à la présidence de l’assemblée. Il succède à Mickaele Kulimoetoke, désormais dans le groupe d’opposition.
M. Vergé est classé divers gauche mais dans ce petit territoire, où l’autorité des « rois » coutumiers est prépondérante, les étiquettes politiques ne constituent pas une grille de lecture.
Selon des observateurs locaux, la nouvelle majorité reflète plutôt l’allégeance au Lavelua (roi de Wallis), Patalioné Kanimoa. Ce dernier, reconnu par les autorités administratives, a été intronisé en avril dernier, en même temps qu’un autre Lavelua. Depuis, les rivalités entre les familles ne sont pas apaisées.
Commerçant de 45 ans, David Vergé, natif de l’Aisne, avait été élu député de Wallis et Futuna en 2012, mais son élection a ensuite été invalidée en janvier 2013 pour des irrégularités dans le financement de sa campagne. Il a avait été inéligible un an. Il est également mis en cause dans une affaire d’escroquerie à la défiscalisation, dont le procès n’a pas encore eu lieu.
Wallis et Futuna est le dernier « royaume » de la République française et compte trois souverains, un à Wallis et deux à Futuna. Leur pouvoir est reconnu par l’État et ils siègent de droit au conseil territorial, présidé par le préfet. Ces îles, qui vivent essentiellement de transferts financiers de la métropole, sont frappées par un exode massif de population.
Neuf élus de l’assemblée de ce petit archipel du Pacifique Sud qui comptent en leur sein la doyenne de l’institution ont prétexté de l’indisponibilité de cette dernière pour refuser de siéger. Le règlement intérieur prévoit que la doyenne des élus préside l’élection du président et du bureau.
L’administrateur supérieur (préfet), Jean-Francis Treffel, a cependant considéré que ce motif n’était pas recevable, car le quorum était atteint, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la préfecture.
Les 11 élus de la nouvelle majorité, 9 de Wallis et 2 de Futuna, ont désigné à l’unanimité David Vergé à la présidence de l’assemblée. Il succède à Mickaele Kulimoetoke, désormais dans le groupe d’opposition.
M. Vergé est classé divers gauche mais dans ce petit territoire, où l’autorité des « rois » coutumiers est prépondérante, les étiquettes politiques ne constituent pas une grille de lecture.
Selon des observateurs locaux, la nouvelle majorité reflète plutôt l’allégeance au Lavelua (roi de Wallis), Patalioné Kanimoa. Ce dernier, reconnu par les autorités administratives, a été intronisé en avril dernier, en même temps qu’un autre Lavelua. Depuis, les rivalités entre les familles ne sont pas apaisées.
Commerçant de 45 ans, David Vergé, natif de l’Aisne, avait été élu député de Wallis et Futuna en 2012, mais son élection a ensuite été invalidée en janvier 2013 pour des irrégularités dans le financement de sa campagne. Il a avait été inéligible un an. Il est également mis en cause dans une affaire d’escroquerie à la défiscalisation, dont le procès n’a pas encore eu lieu.
Wallis et Futuna est le dernier « royaume » de la République française et compte trois souverains, un à Wallis et deux à Futuna. Leur pouvoir est reconnu par l’État et ils siègent de droit au conseil territorial, présidé par le préfet. Ces îles, qui vivent essentiellement de transferts financiers de la métropole, sont frappées par un exode massif de population.
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